Journalisme de piège contre Martin Ladouceur, guérisseur au Québec : une dérive médiatique dénoncée
- Martin Ladouceur

- 19 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 août

Depuis plus de quinze ans, j’exerce au Québec comme guérisseur-magnétiseur coupeur de feu, en proposant des pratiques de médecine vibratoire complémentaires, toujours dans le respect des suivis médicaux établis. Mon engagement est clair : ne jamais poser de diagnostic médical, ne pas prescrire de traitement, et ne pas encourager l’interruption d’un suivi en cours. Pourtant, en 2023, j’ai été au centre d’un épisode qui illustre parfaitement ce que j’appelle aujourd’hui le journalisme de piège contre Martin Ladouceur, guérisseur au Québec : une dérive médiatique dénoncée.
Tout a commencé par le message d’une femme qui se présentait sous un nom d’emprunt. Elle affirmait vouloir un mentorat en méditation et visualisation, un sujet éloigné de ma pratique habituelle. Par souci d’ouverture, j’ai accepté un rendez-vous en visioconférence privée. Au cours de cet échange, alors que j’expliquais des techniques de méditation, l’image de mon interlocutrice a brusquement disparu. À sa place est apparu le journaliste Denis Therriault, de l’émission JE sur TVA, qui m’a accusé, en direct, de pratiquer illégalement la médecine.
Cette scène ne reposait sur aucun élément concret. Aucun patient ne s’était plaint, aucun incident clinique n’avait été signalé, aucune enquête judiciaire n’était en cours. L’intervention était scénarisée, avec pour seul but de provoquer un moment de tension devant la caméra. Il s’agissait d’une mise en scène typique du sting journalism, ou journalisme de piège, qui crée artificiellement un événement pour produire une séquence choc. Malgré l’effet de surprise, j’ai répondu avec calme, rappelant que je ne suis pas médecin, que ma pratique est complémentaire et encadrée, et qu’elle n’a jamais vocation à remplacer un traitement médical.
J’ai aussi mentionné que dans plusieurs pays — France, Suisse, États-Unis — des collaborations existent entre hôpitaux et praticiens comme moi, notamment pour le soulagement des brûlures, l’accompagnement en oncologie, ou la gestion de la douleur.
Quelques jours plus tard, le journaliste m’a contacté pour me permettre, disait-il, de préciser ma position avant la diffusion. J’ai saisi l’occasion pour lui envoyer un dossier complet : mon code d’éthique, des témoignages de médecins, et plusieurs articles ou reportages démontrant l’intégration des coupeurs de feu et magnétiseurs dans des hôpitaux de haut niveau. Les documents étaient clairs, sourcés et directement pertinents.
Lors de la diffusion, aucun de ces éléments n’a été mentionné. Le montage avait choisi de ne montrer qu’une version tronquée, orientée à charge, sans contextualisation ni comparaison internationale. Peu après, le Journal de Montréal reprenait l’affaire, en publiant un article au titre accusateur sur une prétendue condamnation. J’ai proposé un entretien complet pour exposer ma version et mes preuves. Aucune réponse ne m’a été donnée. Au-delà du préjudice professionnel, ces attaques ont eu des répercussions sur ma vie privée. Mes enfants ont vu leur père présenté publiquement sous un angle injuste, et ont dû faire face aux réactions et jugements qui en ont découlé.
Cet épisode révèle une dérive inquiétante : lorsque la quête de l’audience remplace la vérification des faits, lorsque l’on privilégie la scénarisation au détriment de l’enquête, et que l’on refuse le contradictoire, on s’éloigne des bases mêmes du journalisme. Les règles essentielles — annoncer l’objet de l’enquête, donner la parole aux deux parties, vérifier les faits auprès de plusieurs sources, évaluer les conséquences sur les personnes — n’ont pas été respectées.
Je rends public ce récit non pour alimenter un conflit, mais pour défendre la vérité et rappeler qu’un journalisme d’enquête digne de ce nom repose sur l’honnêteté, l’équilibre, et la rigueur. Ma pratique, légale et éthique, est documentée. Je reste ouvert à tout dialogue avec des professionnels des médias prêts à enquêter sérieusement sur les pratiques complémentaires et leur place dans le paysage de la santé.
journalisme de piège contre Martin Ladouceur guérisseur au Québec: Sources et références regroupées
Dr. Danielle Tavernier – Hôpital Thonon-les-Bains (France)Reportage sur la collaboration médecin / barreur de feu pour le traitement des brûlures.URL : https://www.youtube.com/watch?v=-hiRu50bAEg
Dr. Daniel Serin – Cancérologue, Institut Sainte-Catherine (France)Témoignage sur l’efficacité observée chez certains patients.URL :https://www.midilibre.fr/2018/04/03/avignon-le-constat-du-cancerologue-daniel-serin-sur-les-coupeurs-de-feu,1650049.php
Dr. David Servan-Schreiber – Médecin-chercheur (USA)Analyse sur l’impact de certaines pratiques complémentaires.URL : https://www.inexplore.com/articles/David-Servan-Schreiber-nous-parle-des-guerisseurs
L’OBS – France Article sur l’intégration des guérisseurs dans le réseau hospitalier de Rodez.URL :https://www.nouvelobs.com/societe/20150224.OBS3272/a-rodez-les-guerisseurs-sont-des-soignants-comme-les-autres.html
La Dépêche – France Article sur l’ouverture progressive de la médecine aux pratiques complémentaires.URL :https://www.ladepeche.fr/article/2015/03/22/2071989-la-medecine-s-ouvre-aux-guerisseurs.html
Enquête Stéphane Allix – France / USA Collaboration du Dr Lawrence Cohn (Harvard Medical School) avec une guérisseuse dans le cadre d’une chirurgie cardiaque.URL : https://www.youtube.com/watch?v=Be4nxKtmwNg&t=3s
Témoignages vidéos complémentairesURL :
Invitation au dialogue journalistique rigoureux
Je réaffirme aujourd’hui ma disponibilité à échanger avec toute rédaction, journaliste
indépendant ou chercheur universitaire souhaitant mener une enquête complète et contradictoire sur les pratiques de médecine vibratoire et de magnétisme thérapeutique.





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