Se soigner autrement, un droit en danger

Depuis plusieurs années, j’accompagne des adultes, des en et des animaux dans un cadre de soins énergétiques à distance et en cabinet privé, à partir d’une posture simple : celle d’un être humain qui écoute, qui ressent, et qui intervient sur le plan vibratoire avec respect.

Pourtant, exercer cette vocation au Québec, même sans prétendre être médecin, sans poser de diagnostic, ni interrompre un traitement, expose parfois à des poursuites juridiques. Dans notre société actuelle, la liberté de se soigner autrement est de plus en plus fragile.

Être condamné pour avoir aidé, sans pratiquer la médecine

En 2022, j’ai été condamné pour pratique illégale de la médecine. Non pas parce que j’ai délivré une ordonnance ou posé un acte médical – je ne l’ai jamais fait – mais parce que j’ai aidé des gens à retrouver leur équilibre autrement. Des personnes m’ont contacté parce qu’elles ne trouvaient plus de solutions efficaces ou qu’elles voulaient un soutien complémentaire à ce qu’elles vivaient dans le système de santé classique.

J’ai toujours été clair : je ne remplace pas un médecin. J’accompagne, je soutiens, je travaille sur l’énergie, la vitalité, le soulagement. Et pourtant, cette posture d’écoute, de présence vibratoire, suffit à faire de moi un hors-la-loi aux yeux d’un système qui ne laisse plus de place à l’intelligence du vivant.

Se soigner autrement ? Une société sous emprise d’un seul modèle de soin

Il est de plus en plus difficile, au Québec comme ailleurs, d’explorer d’autres voies de guérison. Les approches complémentaires sont soit tolérées à la marge, soit condamnées dès qu’elles dépassent un seuil de visibilité. Le discours dominant médicalise tout. Il rejette toute approche non mesurable, non pharmaceutique, non codifiée dans un manuel. Or, se soigner, ce n’est pas uniquement traiter un symptôme. C’est retrouver de l’élan, de la clarté, de l’harmonie, du sens. Et ça, aucun médicament ne peut le prescrire.

Une autre voie est possible, et nécessaire

Je ne prétends pas détenir la vérité. Je sais seulement que depuis 15 ans, j’ai vu des enfants retrouver leur énergie, des adultes sortir de la douleur, des animaux s’apaiser — non pas grâce à une technique, mais grâce à une présence vibratoire adaptée, profonde et respectueuse.

Je n’impose rien. J’écoute, je ressens, je travaille à distance, en lien avec l’intelligence propre à chaque être. Il est essentiel de protéger le droit d’exister pour ces approches. De défendre la diversité des chemins de soin, sans les réduire à des "dérives" ou à des pratiques ésotériques. Et de reconnaître qu’il y a plusieurs façons d’aider, au-delà des protocoles.

Défendre la liberté thérapeutique : un devoir éthique

Je continuerai d’exercer, hors du cadre médical, dans le respect de ma conscience et de ceux qui me font confiance. Pas pour m’opposer à la médecine, mais pour rappeler qu’elle ne détient pas l’exclusivité du soin. Je ne fais pas de promesses. Je propose une voix vibratoire, douce et incarnée, là où il y a douleur, déséquilibre, perte de repère. Et tant qu’il restera des êtres qui cherchent une autre voie, je serai là.

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